Témoignages d’adorateurs

« Mon rendez-vous divin est devenu incontournable: je fais le plein de la présence du Seigneur pour la semaine. C’est un moment de prière intérieure profonde, un temps pour rendre grâce, déposer mes fardeaux, demander. Je me remplis de cette joie infinie d’être aimée et je peux ensuite transmettre cet amour autour de moi. »
Sabine

« La fidélité à cette heure d’adoration m’apporte une joie profonde qui reste au fond de moi au-delà de tout le quotidien. Je ressens un grand amour, très présent, qui me porte et ouvre mon cœur. Il y a comme une présence aimante tout au fond de moi malgré mes peines et mes peurs.
Clotilde

 

« J’ai découvert l’adoration, jeune professionnelle. J’allais souvent prier à l’Eglise de la Trinité, proche de mon lieu de travail, où le Saint-Sacrement était exposé à midi certains jours. Plus tard, j’ai demandé au curé de note paroisse s’il pouvait exposer Jésus –Hostie de temps en temps le soir. Au Luxembourg, où nous avons ensuite habité quelques années, j’avais un temps d’adoration hebdomadaire. En arrivant à Vannes, m’inscrire à l’adoration a fait partie des priorités de mon installation. J’étais déjà convaincue que c’était important pour moi, j’en avais déjà goûté les fruits.

La chapelle de l’adoration est le lieu où je prie. Devant l’Eucharistie, j’arrive à entrer vraiment dans un dialogue avec Dieu. C’est le seul lieu où mon temps de prière est vraiment recueilli. J’ai entendu cette phrase dans une émission : « On rencontre Dieu au bout du silence ». A l’adoration, je suis en silence, Dieu est là, toutes les conditions sont réunies pour un face à face avec Dieu. Pendant mon temps d’adoration, je demande à Dieu les choses dont j’ai besoin dans ma vie. J’essaie aussi de faire le vide, d’écouter, de saisir les intuitions qui m’arrivent. Je dis parfois le chapelet. Je prie aux intentions du pape qui sont affichées chaque mois. Je ne m’ennuie jamais. Parfois, j’ouvre la Bible pour relire un passage ou, après avoir prié l’Esprit-Saint, je l’ouvre au hasard. Il m’est arrivé d’avoir des réponses sur le discernement dans lequel j’étais.

Les fruits : Au Luxembourg, j’avais une véritable addiction à la télévision. Je regardais chaque soir une série sans intérêt. Je sentais la dépendance. Ce n’était pas bon. Je couchais les enfants plus vite pour ne pas rater le début, je les houspillais, j’étais à cran. Je confiais cette dépendance, la paresse et la passivité qu’elle entraînait dans la prière. Tout doucement, l’envie de regarder la série s’est envolée, de manière simple et naturelle, sans lutte. Je confie des choses très concrètes, très petites, comme la gourmandise. Le Seigneur m’aide dans les choses concrètes du quotidien. Il m’aide aussi dans le discernement. Les prières pour les choses qui me tracassent ne sont pas forcément exaucées, mais je comprends qu’une autre voie se présente.

L’adoration m’apporte beaucoup de joie. Elle me permet de relativiser mes difficultés relationnelles avec mon mari, mes enfants. Je vois les choses plus clairement, comme si je nettoyais une vitre sale. Depuis trois ans, je vais à l’adoration le jeudi matin, juste avant de passer la journée à la Tilma. Quand je n’y vais pas, je suis dans la lutte, l’agacement, les mots de travers. Quand j’y vais, je suis plus disponible, plus à l’écoute, plus altruiste. C’est vraiment un fruit de l’adoration. Je continue à y aller le jeudi matin, mais je ne suis plus engagée. J’ai peur de la lourdeur de trouver un remplaçant quand je ne suis pas là. Je peux moduler mes horaires.

L’adoration me rend Dieu présent. Ma certitude grandit, j’ai moins de doutes, plus de certitude que Dieu est là, qu’Il m’accompagne. L’adoration est un pilier de ma foi. Je me rends compte que, sans le Seigneur, je n’y arriverais pas. J’ose prendre des engagements qui me paraîtraient inaccessibles. J’ai pris l’engagement de la présidence de la Tilma après un gros combat.

Le Seigneur m’accompagne concrètement dans ma vie. Je ne doute pas qu’il soit là. Il nous veut tellement de bien. Il est avec nous dans les épreuves, il m’accompagne. Avec les enfants, je suis mieux quand je prie avant.

Parfois, je suis à sec. Mon esprit vagabonde, ma tête est encombrée. Il me faut du temps pour sortir de ma bulle.je dépose tout cela devant le Seigneur. Je trouve toujours la paix là-bas. C’est un trésor qui m’aide dans ma journée.

Parfois, j’ai la tentation de ne pas y aller car j’ai trop de choses à faire. Mais j’ai constaté que ce temps n’est pas perdu. La journée se réorganise autrement. Je confie mon agenda au bon Dieu. On peut vraiment tout lui confier ; il est source de paix et de joie. Qu’on soit tous unis par la prière, nombreux est génial. Des liens de qualité se tissent entre les amis qui vont à l’adoration. On est dans la même dynamique, cela donne beaucoup de saveur à l’amitié.

L’adoration rend la vie plus savoureuse car le Bon Dieu est dedans. L’adoration touche bien au-delà de la paroisse. Elle rayonne dans Vannes. Nous sommes en communion fraternelle dans la prière.»

Gwenaëlle

 

Je voudrais témoigner des cadeaux que j’ai reçu du Seigneur lors de temps de prière cœur à cœur avec Lui dans l’adoration.

Je suis quelqu’un d’assez négligente dans le suivi médical qui est conseillé. Le 6 mai 2010, j’étais devant le St Sacrement quand j’ai ressenti une douleur fulgurante qui a été suivie d’une grande paix qui m’a complètement envahie, et j’ai entendu au fond de moi une voix qui me disait « Bernadette, tu as un cancer ». En rentrant à la maison, très paisible, j’ai appelé mon médecin pour qu’il me prescrive une mammographie.

Me connaissant négligente, il me l’a prescrite sur le champ. Cette paix, qui m’avait envahie ce jour là, ne m’a pas quittée pendant tout le temps des examens et lors des résultats : je savais déjà ce que j’avais.

Dans un autre temps d’adoration, j’ai demandé pardon au Seigneur de ma négligence, et lui ai dit « j’ai un cancer mais c’est bien de ma faute ! » et il m’a été donné alors de réaliser que le 6 Mai c’était la fête de Ste Prudence, m’est montée à ce moment là en mémoire la phrase d’un psaume « reprends moi avec douceur » le Seigneur est vraiment doux et bon !!

Lors de la rencontre avec le chirurgien, je me suis entendu lui dire : « j’aimerais être opérée le 6 juin », ce à quoi il m’a répondu : « Tiens donc ! Vous avez raison ! Je n’attends que vous pour remplir mon agenda ! » J’ai alors pris conscience de mon audace !! Et me suis excusée et pourtant comme poussée, je me suis mise à lui expliquer que j’avais un engagement le 10 juillet pour une retraite dont on m’avait confié l’organisation. Il m’a demandé où ? et quand je lui ai dit l’ile Bouchard, il a souri, il connaissait et m’a proposé l’opération pour, non pas le 6 mais le 8 juin.

Grâce à lui, le Seigneur m’a permis d’honorer mon engagement. Je continuais d’être fidèle à l’adoration et j’ai continuée d’être portée dans la paix, j’avais sans cesse cette image du Seigneur qui portait une brebis sur ces épaules et que cette petite brebis c’était moi ; c’est comme si c’était Lui qui allait aux rendez- vous, aux séances de soin et que je n’avais qu’à suivre dans la confiance. Je rendais grâce vraiment pour cette paix.

Et pourtant, quand on m’a dit, en Août, qu’avant de mettre la radiothérapie en place, je devais avoir un scanner de repérage qui durerait environ ¾ d’heure, j’ai été saisie d’angoisse panique car je suis claustrophobe et j’avais en

mémoire un scanner de 10min qui malgré la récitation de plein « Je vous salue Marie », s’était mal terminé !! Je suis allée tout de suite à l’adoration confier cela au Seigneur en lui disant : « Seigneur, tu sais que je suis claustro, c’est Toi qui m’as dit que j’avais un cancer, alors, c’est que je n’ai pas besoin de faire la radiothérapie pour guérir ! Donc pas de scanner ! » Mais j’ai reçu alors le passage de l’Ecclésiastique : « demande ta guérison au Seigneur et fais confiance au médecin ». J’ai dit au Seigneur alors : « Non mais tu sais bien que cela ne va pas être possible ! » A ce moment-là le chant « Seigneur tu es ma force » s’est imposé à moi. C’est un chant que je connaissais par cœur et je me suis rendue compte que chaque phrase était pour moi, pour me fortifier dans la foi que le Seigneur serait toujours là comme Il l’était depuis début mai. Mon angoisse, mes peurs s’apaisaient peu à peu. Ce chant m’a habitée, de jour comme de nuit pendant 15 jours jusqu’à la date du scanner. Il passait dans ma tête en boucle, je me réveillais j’étais encore en train de le chanter. La paix en moi s’était à nouveau installée et le scanner a pû se vivre sans trop de stress ; Un mois après, on m’annonce un autre scanner, bouffée d’angoisse à nouveau !! Encore pendant l’adoration, j’ai demandé la paix. Là, j’ai eu le sentiment que le Seigneur attendait de ma part un acte de foi, ça été dur mais j’ai dit « je crois Seigneur que tu ne m’abandonneras pas, remets moi sur tes épaules » et j’ai repris le chant que le Seigneur m’avait donné « Seigneur Tu es ma force ! » Ce 2 ème scanner s’est également bien passé. Alors ! Le Seigneur ne m’a pas guérie de ma claustrophobie pour autant ! J’aurais bien aimé bien sûr !! Mais en tous cas, je peux dire que dans les temps de cœur à cœur avec le Seigneur, Il est vraiment là, Il nous rejoint, Il nous parle, nous conduit, nous rassure, nous console, Il nous donne sa force et sa paix.

Merci Seigneur pour ta présence dans le St Sacrement où nous pouvons venir te voir quand nous voulons et autant que nous voulons. Et Bon anniversaire pour les 10 de ta présence ici chez nous !

Bernadette

 

Je suis adoratrice depuis le lancement sur la paroisse. Le père Christian étant bon vendeur, j’ai coché la case pour m’engager sans savoir vraiment ce que je faisais…. ! Oui, le Seigneur voulait que jem’engage vraiment et régulièrement. J’avais déjà adoré ailleurs….mais jamais en m’engageant. A cette période-là, j’étais comme au fond d’un trou, ma vie avait basculé environ 1 an et demi auparavant. Je traversais une grande solitude…Après mon travail, je venais le soir devant Jésus. Je me suis laissée aimer. J’avais tant besoin d’aimer et d’être aimée !! Dans cette adoration, j’ai vécu une rencontre, la Rencontre de Quelqu’un. Je me suis sentie comblée par son Amour et la douceur de SA tendre Mère. IL est venu touché mes manques d’amour….. Devant Jésus, j’ai beaucoup pleuré et aussi j’ai eu beaucoup de joie. J’ai traversé des moments de grâces, de combats, de sécheresse…..de sensations de perdre mon temps et de ne rien sentir. Parfois, je regardais ma montre pour voir l’heure achevée… !.

C’est au travers de tout cela que Jésus me relève et me guérit. Aujourd’hui, la vie se poursuit avec ses temps de grâces, de combats, de difficultés que je vis plus paisiblement grâce à SA Présence. J’aime ces rendez-vous d’amour surtout s’il me coûte un peu parfois, la nuit. Maintenant que Jésus m’a remise debout et que je vis de SA Miséricorde, mon désir est d’essayer de consoler Son Cœur et de L’aimer tel que je suis, en vérité, avec mes pauvretés, mes fragilités, sachant que c’est LUI qui m’a aimé le premier et qui me sauve .Je LUI confie mes joies, mes peines, mes rendez-vous, mes choix, mes rencontres , tout ceux que je croise, mes lieux de vie. Je LUI remets ma vie en quelque sorte parce que je ne peux pas aimer et vivre sans LUI.

Anonyme

 

Je suis arrivée à Vannes en janvier 2008 dans le quartier de Saint Pie X. Je venais d’une région où je devais faire deus heures de route aller-retour pour avoir une heure d’adoration eucharistique. Moi qui jadis avait été adoratrice à Montmartre.

Je suis arrivée très blessée pour diverses causes personnelles. Et quand le prêtre m’a annoncé que bientôt nous aurions l’adoration perpétuelle, je fus très dubitative.

Ayant des insomnies, je me suis inscrite à un créneau entre 4h et 5h du matin. J’ai retrouvé progressivement une paix intérieure dans ce coeur à coeur hebdomadaire malgré des moments de sécheresse spirituelle parfois.

Admiratrice de Sainte Thérèse, je peux ainsi prier pour tous les prêtres que je connais chaque dimanche matin et pour notre communauté paroissiale qui va se réunir peu après. Je peux aussi confier le quartier, la ville, la France. Quel moment privilégié… Merci Seigneur, Saint pie X et nos prêtres !

Simone

 

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